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    Drôle de samedi soir

    de Claude Klotz

     

    C’était quand même les samedis soir que Harper Delano Conway préférait.

    Enfin ceux où il était seul.

    Mais il n’avait pas à se faire du souci, il l’était pratiquement tous les samedis soir. Enfin seul dans cette maison de Long Island (État de New York, U.S.A.).

    Dave et Cynthia passaient la tête par la porte vers sept heures trente, lui sentait l’after-shave et elle le printemps, même en plein novembre. Ils entraient dans sa chambre, escaladaient les rails de chemin de fer, les débris de panoplies, le camion de pompiers qui pouvait rouler quand il y avait des piles, les deux balles de tennis, la raquette de ping-pong, les journaux éparpillés, et venaient lui faire la bise en énonçant régulièrement, à chaque fois, trois suggestions qui se succédaient toujours dans le même ordre :

     

    1° Tu devrais bien ranger un jour ta chambre.

     

    2° Il y a du poulet froid dans le frigo mais ne vide pas le tube de mayonnaise dessus comme la dernière fois.

     

    3° Ne regarde pas la télé trop tard, cela t’abîme les yeux.

    Il y avait quelques rares changements ; Cynthia disait parfois non pas « cela t’abîme les yeux » mais « cela va finir par te faire mal à la tête ». Dave avait même prétendu que cela le rendrait idiot. Dave disait n’importe quoi lorsqu’il ne se sentait pas en grande forme, et il ne devait pas l’être ce jour-là.

    Deux raisons pour lesquelles Dave pouvait ne pas se sentir en forme. C’était, soit que l’un des flics de l’avenue lui ait collé une amende pour stationnement interdit, soit que son équipe favorite de football ait pris une dérouillée.

    Il était arrivé parfois que l’équipe prenne la dérouillée et que Dave ait aussi une amende. À ce moment-là, il valait mieux se mettre du coton dans les oreilles, se retourner contre le mur et attendre que la terre cesse de remuer.

    En général, Harper Delano Conway ne répondait rien. Il déposait un baiser sur la joue gauche de sa maman Cynthia, un autre sur la droite de son papa Dave, et lançait toujours sa formule :

    « Salut et ne faites pas les fous. »

    Dave et Cynthia retraversaient la pièce en sens inverse, tentaient d’éviter les obstacles et disparaissaient. Harper Delano entendait leurs pas s’éloigner dans le hall puis c’était le grondement du moteur de la Studebaker dans le garage ; il se levait alors, allait à la fenêtre pour les regarder partir… Il pensait à chaque fois que c’était ridicule d’avoir une si grande voiture pour deux personnes seulement, mais ni Dave ni Cynthia n’avaient eu l’air de comprendre lorsqu’il leur avait expliqué qu’une plus petite ferait aussi bien l’affaire.

    Ce samedi soir-là, comme les autres samedis soir, Harper s’étira, solitaire dans la maison, et commença les préparatifs en vue de la soirée.

    Il prit sous son bras gauche une dizaine d’illustrés, quitta sa chambre, descendit à la cuisine, sortit l’assiette de poulet et pressa presque entièrement le tube géant de mayonnaise par-dessus : Harp adorait la mayonnaise. Il était incapable de résister, et la simple vue de cette belle couleur jaune le faisait saliver. Quand le poulet eut disparu sous la crème dorée, il alla se verser un grand verre de lait et grimpa sur une chaise pour dénicher au-dessus de l’armoire un paquet de corn-flakes au miel. Encore un truc à saliver. Il regarda la pendule électrique de la cuisine et constata qu’il était huit heures vingt-quatre.

    Il n’y avait pas de temps à perdre et il accéléra les préparatifs.

    À huit heures vingt-neuf, tout était terminé. Harp se trouvait assis sur deux coussins dans le living de la famille Conway devant le poste de télé avec, autour de lui, des journaux à feuilleter pendant les publicités, le poulet mayonnaise, les corn-flakes, un verre de lait, un paquet de chewing-gums à la fraise et au citron, un crayon et du papier pour participer aux divers jeux, un chien Gouffy en peluche bleue et verte qui ne le quittait pas depuis qu’il lui avait été offert pour ses trois ans (et Harp Delano en avait dix), et enfin, pour couronner le tout, un paquet de cigarettes Gibbson qu’il avait pris dans la poche de la veste de Dave. Harp n’était pas un gros fumeur. Il avait un peu peur d’avoir mal au cœur au bout de trois ou quatre bouffées et éteignait à ce moment-là ; comme ça, la même cigarette pouvait lui durer un mois et demi, étant donné qu’il ne fumait que le samedi, lorsqu’il était sûr de ne pas être dérangé. Il avait tenté de calculer combien de temps le paquet durerait et le fait de savoir qu’il en avait pour plus de deux ans l’avait réconforté. En tout cas, c’était drôlement agréable, après les corn-flakes, de s’allumer la petite cibiche de la semaine… C’était peut-être le moment qu’il préférait, celui où il craquait l’allumette et où le tabac crépitait un peu au bout. Là, il se sentait devenir un homme, comme dans les séries policières qu’il aimait par-dessus tout.

    Sur l’écran apparurent des visages et Harp s’installa avec un soupir de satisfaction : l’émission commençait. Il prit un morceau de poulet enrobé de mayonnaise et commença à manger les yeux braqués sur le poste.

     

    C’était l’émission qu’il préférait : il y avait des extraits de films marrants. Harp se demandait parfois s’il n’aimait pas mieux les extraits de films que les films tout entiers… Un film entier, c’était parfois un peu long alors que les extraits, on n’avait pas le temps de s’ennuyer, et puis, évidemment, ils présentaient les meilleurs passages pour que les gens aient envie de voir le reste : même un enfant de dix ans aurait compris ça.

    Il alluma sa cigarette ; c’était l’idéal, juste au moment où ils allaient passer un sketch de Jerry Lewis. Il plaça le bout filtre au milieu de sa bouche, avança les lèvres comme s’il embrassait Cynthia et s’apprêta à téter la première bouffée.

    C’est alors que l’on sonna à la porte.

    Harp fronça les sourcils.

    Cela n’était jamais arrivé. Jamais.

    Qui pouvait venir à cette heure-ci ? Dave aurait-il oublié quelque chose ? Non, et dans ce cas-là, il aurait entendu le moteur de la voiture.

    Lewis apparut sur l’écran, fit une grimace et ouvrit la bouche. Harp n’entendit pas ce qu’il disait parce que, au même instant, la sonnerie retentit pour la deuxième fois.

    On s’impatientait.

    Les Conway ne fréquentaient pas les voisins et personne ne venait jamais. La maison était isolée, presque en pleine campagne, à l’ouest de Long Island (État de New York, U.S.A.).

    Harp n’aurait pas su dire pourquoi, mais il eut peur soudain. Le visiteur avait une façon vraiment brutale de sonner, jamais Dave ni Cynthia ne s’y prenaient ainsi lorsqu’ils avaient oublié leurs clefs.

    Harp savait que l’on voyait la lumière de la rue, inutile donc d’essayer de faire croire que la maison était vide : celui qui sonnait avait compris qu’il y avait quelqu’un.

    Harp se leva et se tint quelques secondes immobile au milieu des journaux, sa cigarette toujours à la main.

    Il s’écouta ; dans le poste, les rires fusaient devant les grimaces de Lewis.

    Un instant, Harp espéra que le visiteur était parti, mais la troisième sonnerie retentit, plus stridente que les deux autres.

    Le chien bleu et vert semblait fixer le battant de la porte.

    Harp soupira et traversa la pièce en direction de l’entrée. Il pensa qu’il n’était pas très rassuré mais qu’il ne pouvait pas passer la soirée à faire attendre quelqu’un… Après tout, c’était peut-être un copain de Dave, un collègue de bureau… Harp posa les doigts sur le bouton de la porte, le tourna et ouvrit.

    L’homme attendait.

    Il parut gigantesque à Harp, mais cela devait être un effet de la lune ; on voyait mal où s’arrêtait le sommet de sa tête sur le fond sombre des arbres.

    L’étranger avança d’un pas et trouva aussitôt dans l’entrée. Harp put le voir mieux : il était certain de ne jamais l’avoir rencontré. C’était en fait un homme de taille moyenne, dans les quarante ans, ses biceps roulaient sous le pull-over. Il portait une casquette à visière, des baskets démodées et un jean trop large. Il avait une musette sur le côté. Harp nota que la bandoulière de toile était nouée comme une ficelle. En plus, ce type ne devait pas s’être rasé depuis trois jours.

    « Tu es seul, petit ? »

    Harp ouvrit la bouche pour répondre : « Oui » et il fut presque étonné de s’entendre dire : « Non, mes parents sont en haut. »

    L’homme bougea la tête à) cet instant et, de ce fait, Harp ne put voir son expression.

    Il s’était décidé d’un coup à mentir parce que ce personnage lui semblait bizarre : cette musette, cette arrivée tardive…, cette mâchoire bleue…

    « Je peux monter ?

    • Sûr », fit Harp.

    Ils montèrent, l’enfant ouvrant le chemin.

    Arrivé sur le palier, Harp sourit et montra sa chambre.

    « C’est par là. »

    L’homme grogna, fit deux pas, se prit les pieds dans la locomotive du train électrique, se rattrapa de justesse contre le mur et, lorsqu’il eut repris son équilibre, il entendit derrière lui une double tour de clef.

    Il se retourna, contempla une longue minute la porte close et dit avec beaucoup de grossièreté :

    « Merde. »

    Il souleva la visière de sa casquette, se gratta le front et alla examiner la serrure. Il tâta le bois de la porte, donna un coup de pied dedans, constata qu’elle était épaisse et se dirigea pensivement vers la fenêtre. Il l’ouvrit et regarda.

    C’état haut. Un sportif pouvait s’en tirer avec une foulure mais lui n’était plus sportif depuis longtemps et il risquait de se faire très mal.

    Il continua à se gratter la tête pensivement lorsque, brusquement, il sourit. Sur une étagère, au pied du lit de Harper Delano Conway, il avait aperçu le téléphone.

     

    Harp emplit de corn-flakes le creux de sa main, et se mit à mâcher avec jubilation.

    Il avait bien opéré.

    Un cambrioleur sous les verrous.

    Pas très malin le cambrioleur, d’ailleurs ; il s’était drôlement fait avoir. Quand Dave et Cynthia rentreraient, ils appelleraient la police et tour serait joué.

    Harp se renforça dans les coussins en mâchant joyeusement. L’émission se poursuivait avec un exercice de trapèze. Harp adorait ça. Il avait toujours rêvé de se lancer dans les airs, d’être rattrapé à la dernière seconde et de repartir comme une balle dans le ciel, lancé par une raquette géante.

    C’est alors qu’il entendit le déclic.

    D’un bons, il fut sur ses pieds ; il savait ce qu’il se passait. L’homme, là-haut, téléphonait à ses complices. La maison regorgeait de téléphones, il y en avait même un dans l’entrée.

    Harp y courut et s’empara de l’appareil, qu’il décrocha à son tour. Il ne s’était pas trompé, ce qu’il entendait le prouvait bien.

    « Il a fermé à clef, disait le prisonnier, et je ne peux pas sauter par la fenêtre, c’est trop haut. »

    Une voix d’homme répondit ; elle avait un accent espagnol ou italien, Harp n’aurait su dire.

    « Mais qui a fait ça ?

    • Un gosse, un gosse d’une dizaine d’années, il m’a fait monter et crac. »

    À l’autre bout de la ligne, il y eut un rire et l’Espagnol reprit :

    « Et tu t’es laissé faire ? »

    Le prisonnier sembla soudain furieux.

    « Je ne me méfiais pas, jamais je n’aurais pensé qu’il pourrait goupiller une chose pareille ; il avait l’air tout calme, il devait regarder la télé en mangeant des bonbons…

    • Et que veux-tu que je fasse ?

    • Il faut que tu viennes, bien sûr, je ne vais pas passer ma nuit là. »

    Il y eut un silence au bout du fil, mais la réponse glaça le sang dans les veines de Harp.

    « J’arrive. Je viens avec Walcho. »

    Harp raccrocha tout doucement.

    Deux hommes allaient venir… Cette fois, ce serait plus difficile. Harp bondit dans la cuisine : il était dix heures trois à la pendule électrique. Dave et Cynthia ne rentraient jamais avant minuit, plus tard même, souvent… Ils n’arriveraient pas à temps. Harp sentit la panique monter.

    À la télé, les trapézistes saluaient à présent les capes d’or ondulaient sur la piste.

    Il fallait faire vite, très vite, mais que faire ?

    La police. Bien sûr, il pouvait appeler la police mais à quel numéro ? C’est toujours si compliqué, tout ce qui se trouve dans un bottin…

    Dehors, il y eut un bruit lointain de voiture. Peut-être était-ce eux, déjà…

    Harp ramassa son chien, éteignit le poste de télévision et resta uin instant hésitant. C’est alors que ses yeux tombèrent sur le tube de mayonnaise.

    Andrews Walcho arrêta le moteur. Spalanchi baissa la tête pour mieux voir la villa qui se distinguait mal contre le feuillage des arbres.

    « C’est ici, dit-il. À mon avis, c’est ici. »

    Il avait un fort accent italien, il était né à San Francisco, mais ses parents venaient du Piémont.

    « C’est ici », dit Walcho.

    Spalanchi soupira et serra les dents.

    « Arrête de répéter ce que je dis. T’as compris ?

    • Compris », dit Walcho.

    Spalanchi grogna et inspecta de nouveau les alentours.

    « C’est bizarre, il n’y a pas une lumière, murmura-t-il.

    • Il n’y pas une lumière », dit Walcho.

    Ils restèrent un long moment immobiles. L’intérieur de la voiture sentait le tabac froid et l’huile chaude.

    « Je me demande où peut bien se trouver cet idiot, remurmura Spalanchi.

    • Je me demande où est cet idiot », dit Walcho.

    Spalanchi regarda le profil de son voisin qui se découpait sur la vitre.

    « Je t’ai vu au zoo, cracha-t-il, je suis sûr que je t’ai vu au zoo, du côté des gorilles. »

    Walcho se tourna, étonné.

    « C’est drôle, dit-il, moi je ne t’ai pas vu ; pourquoi tu ne m’as pas fait signe ? »

    Spalanchi pensa que s’il ne voulait pas devenir fou furieux, il valait mieux qu’il se retrouve seul.

    « Va dans la villa chercher Wilbur, dit-il. Je t’attends ici. »

    Walcho sortit avec peine. Il pesait 127 kilos 243 grammes. Il avait acheté une balance de pharmacien et se pesait régulièrement chaque matin car « qui bien se pèse bien se connaît » et, ainsi, Walcho se connaissait tous les matins.

    Il fit trois pas en direction de la villa et revint vers Spalanchi.

    « Et si la porte est fermée ? chuchota-t-il.

    - Fais ce que tu veux, hurla Spalanchi, l’essentiel est que tu délivres Wilbur, on va quand même pas le laisser là-haut.

    - On ne va pas le laisser là-haut », dit Walcho.

    Il repartit dans la nuit obscure.

    Pas une lumière, il semblait que la maison fût déserte.

    À tâtons, les doigts épais de Walcho effleurèrent le mur, rencontrèrent le bois de la porte, glissèrent encore et son gros index enfonça le bouton de la sonnette.

    Pas un bruit.

    « La sonnette est cassée », pensa Walcho.

    Il redescendit vers la voiture où se trouvait Spalanchi. Il marchait plus vite cette fois, ses yeux commençaient à s’habituer à l’obscurité.

    Spalanchi se pencha par la portière lorsque la masse imposante de son compagnon se dressa à quelques pas de lui.

    « La sonnette est cassée », dit Walcho.

    Les poings de Spalanchi se serrèrent et il sentit ses oreilles lui brûler.

    « Débrouille-toi, cracha-t-il entre ses dents, il faut délivrer Wilbur. »

    Déjà, Walcho repartait.

    « Il faut délivrer Wilbur », dit-il à mi-voix.

    De nouveau, il se retrouva devant la porte. À présent, il la distinguait tout à fait bien. Il plia l’index et frappa timidement.

    Spalanchi ne le perdait pas de vue. Il sursauta lorsqu’il vit le gorille revenir vers lui.

    Walcho passa sa tête sphérique à travers la portière et souffla :

    « La porte est ouverte. »

    Spalanchi eut du mal à s’empêcher de pleurer, il alluma deux cigarettes d’un coup et parvint à se maîtriser.

    « Alors, entre », râla-t-il.

    Walcho rejeta la tête en arrière.

    « D’accord, dit-il, j’entre. »

    Une nouvelle fois, Walcho repartit vers la villa. Il poussa la porte doucement et fit un pas à l’intérieur. Tout était noir. Une panne d’électricité, sans doute, et pas la moindre allumette sur lui. Il pensa retourner vers Spalanchi pour lui demander sa boîte mais eut peur d’être mal reçu. Il ne comprenait pas pourquoi, mais Spalanchi se mettait toujours en colère contre lui ; c’est comme lorsqu’il l’avait vu au zoo, pourquoi ne pas lui avoir fait signe ? … Ce n’était pas un véritable ami.

    Les bras tendus devant lui en aveugle, Walcho avança. Sa main gauche rencontra un objet rond en même temps que son pied heurtait une marche.

    « Un escalier », pensa Walcho. L’objet rond était une boule, et comme elle se trouvait au pied d’un escalier, c’était donc une boule d’escalier.

    « Wilbur… », chuchota Walcho.

    Silence.

    Le géant toussota et appela un peu plus fort.

    « Wilbur ! »

    Cette fois, il entendit quelque chose : on remuait au-dessus de sa tête et, brusquement, la voix de Wilbur s’insinua, étouffée par l’épaisseur d’une porte.

    « C’est toi, Walcho ? … Dépêche-toi, je suis au premier. »

    Walcho sourit de satisfaction dans le noir et commença à grimper.

     

    À l’autre bout de la pièce, sous le divan, Harper Delano Conway se mit à compter les marches. Son cœur frappait aussi fort que les semelles d’Andrews Walcho. Il ferma les yeux et adressa une prière fervente au Superman Céleste.

    C’était la quatorzième qui comptait. Il fallait attendra la quatorzième marche. Dans quelques secondes, ce gros bonhomme l’aurait atteinte.

    Huit, neuf, dix, onze… Walcho s’arrêta.

    « Tu es au premier ? chuchota-t-il.

    - Oui, répondit Wilbur, je viens de te le dire, ne répète pas toujours tout, dépêche-toi, ce gosse a dû laisser la clef sur la porte.

    - Le clef sur la porte », dit Walcho.

    Il recommença à monter.

    Douze, treize…

    « On n’ voit vraiment rien », soupira Walcho.

    Il leva la jambe, posa son pied sur la quatorzième marche et sa semelle dérapa comme s’il s’était trouvé sur la piste de glace de Holiday on Ice ; sa jambe monta plus haut que sa tête, la deuxième suivit la première.

    « Oh ! » dit Walcho.

    Son corps se retourna dans l’air comme une crêpe au-dessus d’une poêle à frire et le fracas de la chute fit trembler les murs.

    Harp se recroquevilla, serrant son chien bleu-vert et allongea la main vers la lampe électrique. Il se souleva et éclaira la pièce.

    Walcho gisait au pied des marches avec, au sommet du crâne, une bosse de la dimension d’un œuf à la coque peint en violet. Sous sa semelle gauche, il y avait encore une belle épaisseur de mayonnaise. Elle avait giclé le long de la tapisserie, la quatorzième marche en était encore couverte, Harper Delano Conway l’ayant tartinée très soigneusement.

    Harp contempla le colosse et comprit qu’il en avait pour quelques heures avant de se réveiller.

    « Walcho ? … chevrota la voix inquiète de Wilbur. Qu’est-ce qui est arrivé ? »

    Spalanchi entendit le grondement de la chute.

    Il fronça les sourcils, éteignit le mégot de sa King Size Travolta dans le cendrier et réfléchit rapidement.

    Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Ce Walcho était tellement idiot qu’il était capable de démolir la moitié de la maison sans même s’en apercevoir. Le mieux était d’aller jeter un coup d’œil.

    Spalanchi sortit, ferma la portière et, les mains dans les poches, s’approcha de la maison. Walcho avait trouvé la porte ouverte, il n’y avait donc pas de difficultés. Il tourna le bouton : elle était fermée.

    « Ce n’est pas possible, murmura-t-il, il se passe quelque chose dans cette maison ? »

    Il sonna. Cette fois, la sonnerie retentit. Ce Walcho était vraiment un imbécile. Il avait dit que la sonnerie était cassée, elle marchait, il avait dit que la porte était ouverte et elle était fermée.

    « Voulez-vous m’aider ? » demanda une voix fraîche.

    Spalanchi leva la tête.

    Un enfant se tenait penché à l’une des fenêtres du premier étage.

    « Je suis enfermé, dit Harp, j’ai perdu la clef ; il faut que vous fassiez le tour de la maison, il y a une échelle, vous montez sur le toit et, de là, vous pourrez passer par le grenier : il y a une trappe pour redescendre. »

    Spalanchi grommela, contourna la maison et monta à l’échelle. Sa mauvaise humeur s’accrut d’avoir à se livrer à un pareil exercice alors qu’il aurait pu être au lit ou en train de regarder la télévision ou encore en train de boire de la bière en boîte chez Ma Barton en mangeant des spaghetti bolonaise ; il y a tellement de manières de passer plus agréablement un samedi soir que de grimper sur une échelle.

    Finalement, ses doigts rencontrèrent le zinc de la gouttière et il vit au clair de lune qui brillait sur les tuiles qu’il était arrivé.

    Une chance, le toit était presque plat, comme une terrasse. Il avança cependant avec précaution, cherchant la trappe. il fit le tour de la cheminée, marcha vers le coin droit, longea le grand côté, atteignit le coin gauche, prit le petit côté, le suivit, revint au centre et constata qu’il n’y avait pas de trappe. Le gosse avait dû se tromper.

    Il ne restait plus qu’à redescendre.

    Spalanchi prononça quatre jurons piémontais à la file et rejoignit l’endroit où se trouvait l’échelle.

    Elle n’y était plus.

    D’en haut, il vit la petite silhouette de Harper Delano Conway qui était en train de la coucher dans l’herbe.

    Spalanchi s’assit au bord de la gouttière, les pieds dans le vide, et commença à contempler rêveusement les étoiles. Il se promit également de brûler un cierge à l’église la plus proche si quelqu’un trouvait le moyen de le faire redescendre avant l’arrivée des premiers froids.

    D’en bas, Harp contempla la forme immobile de Spalanchi et s’offrit un nouveau chewing-gum à la fraise. Il pensa qu’il l’avait bien mérité et que, jusqu’à présent, il ne s’était pas trop mal débrouillé. Il rentra dans la maison, ralluma le poste de télé et constata avec regret que l’émission était finie ; ils passaient un dessin animé qui lui parut vraiment trop gamin et il allait éteindre à nouveau lorsqu’il entendit le déclic du téléphone.

    Le cœur de Harp recommença à battre plus vite. Il venait de comprendre que la soirée n’était pas finie : Wilbur continuait à appeler au secours.

     

    « Je ne comprends rien, dit Ma Barton, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

    - C’est trop compliqué à t’expliquer ; dis à Gillings de se ramener et vite, on a besoin de lui. »

    La patronne s’accouda au bar et fronça les sourcils.

    « Écoute, Wilbur, tu connais Gillings, il n’est jamais aimable ; s’il ne sait pas exactement de quoi il s’agit, il ne viendra pas, surtout à cette heure-ci. »

    12

     Ma Barton renifla avec force ; c’était une femme qui n’avait pas reçu une excellente éducation, mais cela n’avait pas d’importance car sa clientèle ne lui en voulait pas pour ça. Elle tenait un café minuscule près des docks et si on voulait autre chose que de la bière en boîte et des spaghetti bolonaise, il fallait aller ailleurs car il n’y avait pas autre chose.

    « Écoute, dit Wilbur, je sui senfermé, Spalanchi est sur le toit et Walcho Dieu sait où… »

    Les yeux de Ma Barton s’écarquillèrent.

    « Qu’est-ce que fait Spalanchi sir le toit ?

    - Il y est monté et on a retiré l’échelle, dit Wilbur.

    - Pourquoi ? »

    La voix de Wilbur monta en flèche comme chaque fois qu’il commençait à s’énerver.

    « J’en ai assez, dit-il, je ne vais pas moisir ici toute la nuit ; envoie Gillings ou ça va mal aller ! »

    Ma Barton écarta l’écouteur de son oreille.

    « D’accord, dit-elle, d’accord. C’est d’accord, d’accord. »

    Elle raccrocha, dit encore une fois « d’accord », et appela Gillings. Du fond de la salle, une voix répondit « Présent », et Gillings apparut.

    Il portait un pantalon coquelicot, des chaussettes vertes, une chemise bleue, des baskets roses et avait le teint jaune. Il avait une vingtaine d’années et, depuis six mois, essayait chaque matin de se coiffer comme John Travolta. Il n’y parvenait pas mais se consolait en pensant que, de toute façon, cela ne changeait pas grand-chose : comme il mesurait un mètre quarante-cinq, il n’arriverait jamais à lui ressembler.

    En deux mots, Ma Barton l mit au courant.

    Gillings réfléchit, arrangea une mèche qui dépassait sur sa tempe et dit :

    « Je vais y aller. »

    Il alluma une cigarette, aspira une bouffée et ajouta :

    « Mais si jamais ils cherchent à me faire une blague, ça va chauffer pour eux. »

    Harp serra le chien Gouffy contre lui.

    Jusqu’à présent, tout avait bien marché ; mais ce n’était pas fini, loin de là ; Gillings allait venir, et celui-là serait peut-être plus malin que les autres.

    il alla à la cuisine et regarda la pendule : onze heures deux. Décidément, jamais le temps n’avait été aussi lent que ce soir, les aiguilles n’avançaient pas.

    Il se souvint des westerns qu’il aimait regarder ; s’il avait été un des héros, il s’en serait sorti drôlement facilement, mais il ne se trouvait, hélas ! pas dans un film, personne ne crierait « coupez » lorsque Gillings se jetterait sur lui.

    Harp frissonna et se mit à réfléchir à toute vitesse…

    Soudain, il se leva, le chien à deux couleurs sous le bras, contourna le corps de Walcho, qui souriait toujours en dormant, et pénétra dans la garage.

    Contre le mur, il y avait l’établi.

    C’était là que Dave s’installait en général le dimanche matin vers dix heures et en ressortait vers dix heures cinq en hurlant de douleur parce qu’il venait de se taper sur un doigt un coup de marteau, de se scier un index, de se raboter un pouce ou de se laisser tomber la plus lourde des clefs anglaises sur le pied. Dave était de loin l’homme le plus maladroit de tous les Etats-Unis, peut-être même du monde entier.

    Pourtant, il aimait bricoler et possédait plein d’outils compliqués et inutiles.

    Harp fouilla un instant sous l’établi dans les tournevis, les caisses de clous, les limes, et son visage s’éclaira : il venait de trouver ce qu’il cherchait.

    Avec un peu de chance, ça pourrait fonctionner.

    Harp se releva et marcha vers la porte d’entrée. Il portait un rouleau de quinze mètres de fil électrique, une scie, également électrique, et son chien Gouffy à deux couleurs.

    Gillings reconnut la voiture de Spalanchi stationnée devant la maison.

    Il arrêta le moteur de sa moto et regarda sur le toit ; il aperçut Spalanchi debout, qui semblait s’ennuyer mortellement.

    « Salut », dit Gillings.

    Spalanchi ne répondit pas à cet appel amical. Même dans le noir, on pouvait se rendre compte qu’il était en colère.

    « Qui est là ? aboya-t-il.

    - C’est Gillings », dit Gillings.

    Spalanchi se rapprocha un peu du bord et se pencha.

    « Fais attention à toi, dit Spalanchi, il y a un môme dans cette maison qui est drôlement futé. Il va essayer de t’avoir. »

    Gillings se mit à rire.

    « C’est un môme qui t’a collé là-haut ?

    • Exactement. Il a enfermé Wilbur et Dieu sait ce qu’il a fait de Walcho. »

    Gillings se mit à rire si fort que ses yeux s’emplirent de larmes.

    « C’est la meilleure, dit-il, la meilleure de l’année. »

    Spalanchi chercha quelque chose à lancer mais ne trouva rien.

    « Ne te fais pas avoir, gros malin, et d’abord, cherche l’échelle pour que je descende, elle doit être dans le jardin. »

    Gillings regarda autour de lui et s’approcha des fourrés… Il vit l’échelle contre un massif de troènes. Il la souleva, traversa le jardin et la posa contre le mur de la maison. Elle n’arrivait pas à la hauteur du premier étage.

    « Trop court », dit Gillings.

    D’en haut, Spalanchi avait tout vu.

    « Il l’a sciée, gémit-il… Il m’a bien semblé entendre tout à l’heure un bruit de moteur. Ce gosse est un démon. »

    Gillings haussa les épaules et remonta son pantalon.

    « Ne t’inquiète pas, Spalanchi, dit-il, personne ne peut se vanter d’avoir jamais possédé Gillings. Où est Wilbur ?

    - Au premier, la fenêtre de la chambre donne de l’autre côté. »

    À petits pas dandinés, Gillings fit le tour et se posta sous la fenêtre de Wilbur.

    « Hello ! » dit-il.

    Wilbur apparut.

    « Fais attention, ce gosse est un démon. 

    - C’est ce que dit Spalanchi, plaisanta Gillings… Vous affolez pas, les p’tits gars, je suis le chevalier qui entre dans le château fort et délivre la belle demoiselle. »

    Il alluma une cigarette négligemment, souffla la fumée par les narines, toussa et se redressa au maximum pour ne pas perdre un seul de ses cent quarante-cinq précieux centimètres.

    « On ne la fait pas à Gillings », dit-il tout haut.

    Il pensa que, pour entrer dans une maison, le plus simple était encore de sonner. Gillings posa l’index à l’endroit où devait se trouver le bouton et sauta si haut qu’il faillit retomber sur le toit à côté de Spalanchi. Il atterrit à cinq mètres de la porte, les fesse dans les fusains. Il suça son doigt endolori et se souvint que, à la place du bouton, il avait touché deux fils dénudés. Posément, il articula :

    « Électricité.

    - Qu’est-ce qui t’arrive ? demanda Spalanchi qui l’avait vu traverser les airs.

    - Du 220, dit Gillings, j’ai pris du 220. »

    Il se releva avec précaution et observa les alentours. Ce n’était pas si simple que cela en avait eu l’air. Entrer par les fenêtres pouvait être dangereux ; ce gamin, s’il était capable de transformer une sonnette en chaise électrique, devait également avoir mis des pièges derrière chaque fenêtre… C’était peut-être un bricoleur de génie… Soudain, gillings sourit ; il venait d’apercevoir, sur l’un des côtés de la maison, une porte métallique. C devait être celle du cellier ou de la cave… C’est par là qu’il fallait s’introduire.

    Sans un bruit, comme un Indien dans un film, il se glissa jusqu’à la porte, l’ouvrit avec effort, huma le parfum de confiture et de salpêtre qui montait des profondeurs et, satisfait, commença à descendre les marches… Doucement, pour ne pas éveiller l’attention, il referma le battant derrière lui et disparut.

    Harp compta jusqu’à trois, sortit du fourré et tourna le lourd verrou de fer qui bloquait l’entrée de la cave. il respira à pleins poumons l’air frais de la nuit et rentra dans la maison en sifflant Yankee Doodle Dandy.

    Spalanchi qui avait tout vu du haut de son observatoire s’assit lentement et se prit la tête à deux mains.

    Harper Delano Conway bâilla et regarda son chien droit dans ses yeux de verre.

    « On en parlera peut-être à la télé demain, dit-il : « Un jeune garçon parvient à maîtriser quatre dangereux bandits ; il en enferme un dans la cave, l’autre dans sa chambre, bloque le troisième sur le toit et assomme le plus gros. » Ce n’est pas mal. »

    Il se sentit fatigué soudain et ajouta :

    « J’espère qu’il n’en viendra plus à présent. De toute façon, Dave et Cynthia ne vont pas tarder. »

    Il décida de s’installer sur le divan du salon, coucha le chien à côté de lui, ferma les yeux, commença à rêver à une montagne de corn-flakes couverte de mayonnaise et s’endormit dans les trente secondes, pleinement satisfait de sa soirée.

    Il eut même, avant de sombrer, l’impression qu’il s’était mieux amusé que d’habitude ; il en conclut que la vie pouvait être aussi drôle que la télévision, ce qui lui fit plaisir, il ne savait pas pourquoi.

    Cynthia ramena une couverture jusqu’au menton de Harper et s’assit près du divan sur le rocking-chair, qui oscilla doucement.

    Dave mit sa main sur l’épaule de sa femme et soupira.

    « Incroyable ce que ça peut dormir, un enfant, dit Wilbur attendri.

    - Ça dort incroyablement, un enfant », dit Walcho.

    Spalanchi se retourna vers lui et loucha sur l’énorme bosse du colosse.

    « Arrête de répéter tout ce que l’on dit », cracha-t-il.

    Gillings s’époussetait toujours. À la cave, il était tombé dans un coin empli de toiles d’araignée et n’arrivait pas à s’en débarrasser complètement.

    « En tout cas, dit Wilbur, rien ne m’ôtera de l’idée que vous auriez dû le prévenir que le plombier allait passer pour vérifier le joint de la baignoire ; ça nous aurait évité pas mal de complications.

    - C’est ma faute, dit Dave, mais je pensais que vous ne viendriez plus ; le samedi soir, les gens ne travaillent pas, en général.

    - Nous si », grogna Spalanchi.

    À travers les voilages qui recouvraient la fenêtre, le jour se levait doucement ; la bosse de Walcho devenait couleur de beurre frais.

    « le plus bête de tout, dit Cynthia, c’est que d’habitude nous ne rentrons jamais au matin, mais nous avons eu une panne de voiture. »

    Wilbur haussa les épaules et continua à regarder dormir Harper.

    « Il nous a pris pour des cambrioleurs », dit-il, rêveur.

    Gillings remonta son pantalon et lâcha :

    « C’est vrai que vous avez de drôles d’allures, on dirait que vous sortez de prison. »

    Wilbur grimaça.

    « Ne les écoutez pas, on est tous des copains, ça fait plus de dix ans qu’on travaille ensemble ; quand un de nous a des problèmes, les autres arrivent pour lui prêter main-forte.

    - Je vois ça », dit Dave.

    Ils regardèrent encore le soleil arriver juste dans l’échancrure de la vallée.

    « La meilleure entreprise de plomberie de la région », dit Spalanchi.

    Wilbur s’étira.

    « Au fait, je ne voudrais pas repartir sans vérifier votre baignoire. »

    Cynthia se leva doucement.

    « Je vais vous faire du café », dit-elle.

    Tous sortirent sur la pointe des pieds de la pièce où Harp dormait toujours. Dans le couloir, Wilbur prit le bras de Dave.

    « Si vous voulez mon avis, ne lui dites pas que nous sommes des plombiers, ça lui ferait de la peine de s’être trompé. »

    Dave hocha la tête.

    « J’allais vous le proposer, dit-il. C’est tellement plus merveilleux de maîtriser quatre dangereux bandits… »

    Le soleil s’était complètement levé à présent ; un rayon tordu réussit à passer par la fente d’un rideau et frappa Harp juste sur la paupière gauche.

    Harper Delano Conway frémit, se retourna et se rendormit, la joue sur le côté bleu de son chien Gouffy.


  •  Le secret de la Joconde de Catherine TERNAUX

    L'auteure: https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Ternaux

     

    Résumé du chapitre 1: (version améliorée du travail préparatoire de Nève)

    Amandine TOUPET (9 ans) aime la peinture et le dessin. Elle vit dans un immeuble. Son voisin, Arthur, lui donne des cours de peinture. Un jour, ils vont au Louvre; un grand musée parisien où elle découvre le très célèbre tableau de Léonard de Vinci: "La Joconde"Ce fameux tableau intrigue beaucoup Amandine notamment son regard.

     

    Résumé du chapitre 2:

    Après une discussion avec Arthur, Amandine décide

    de retourner seule au musée pour percer le mystère

    de la Joconde. Incroyable la Joconde a changé de position,

    elle dort même! Amandine la réveille et commence à lui

    poser questions… Mais soudain , elle entendent des

    bruit de pas

     Résumé du chapitre 3:

    ... Deux homes surgissent dans la salle. Amandine se cache ; les deux hommes sont certainement des

    voleurs! Avant de s' emparer  de la Joconde ,Amandine a le temps de récupérer un mini talkie-walkie .Les voleurs s'enfuient quand soudain l'alarme retentit . Amandine est encerclée par des gardiens...

     

    Le secret de la Joconde de Catherine TERNAUX  par Clément et Nahéla

     

    Le secret de la Joconde de Catherine TERNAUX  par Clément et Nahéla

     

    Le secret de la Joconde de Catherine TERNAUX  par Clément et Nahéla

    QUESTIONNAIRE (aide au bilan)

    https://rallye-lecture.fr/roman-secret-de-la-joconde-le/

    http://litteradoc.free.fr/secret_j.htm

    http://litteradoc.free.fr/secret_j2.htm

    http://litteradoc.free.fr/secret_j3.htm

    http://litteradoc.free.fr/secret_j4.htm

     


  •  Charles.Perrault.jpg

    Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 à Paris et mort dans cette même ville le 16 mai 1703, est un homme de lettres français, célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye.

    Charles Perrault est l'un des grands auteurs du xviie siècle. L'essentiel de son travail consiste en la collecte et la retranscription de contes issus de la tradition orale française.

    Quelques oeuvres de PERRAULT:

     

     Informations prises sur @wikipédia

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